Ma démarche...

En quelques décennies l'ART ÉCOLOGIQUE est passé de l'alerte à l'urgence. 

Il déploie son arsenal de créations en tous genres pour contribuer à attirer l'attention sur l'état de notre environnement.  

Les avancées technologiques ont leurs avantages indéniables... elles ont aussi leurs inconvénients. 

Nous consommons à outrance et produisons à profusion. 
Si quelques déchets sont recyclés, mais il est illusoire de croire qu'ils peuvent l'être à l'infini, d'autres, en trop grand nombre, se retrouvent sur la longue liste des matériaux et objets qui polluent durablement notre Terre nourricière
L'artiste, par ses oeuvres, exprime sa sensibilité au bien commun. Il relaie à sa manière les messages des scientifiques, des observateurs avertis, des amoureux de la nature qui hurlent du haut de leurs connaissances que les comportements démesurés ou irréfléchis des humains envers l'environnement vont à l'encontre de la vie de toutes les espèces. 

 

"C'est triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas."  Victor HUGO (1802-1885)

 

Qui suis-je...


J'ai vécu dans différentes régions de France, toujours au plus près de la nature :  dans l’Aisne, mes premiers pas dans la forêt de Retz  -   en Haute-Saône dans des paysages de nature, de forêt et d’eau - dans les Alpes-Maritimes aux couleurs ensoleillées - dans les Pyrénées-Orientales, la Cerdagne sur les pentes enneigées et les silences en altitude  -  en Loire-Atlantique, Nantes la vivante au fil de la Loire et la côte Atlantique (Morbihan et Vendée)  -  dans les Côtes-d’Armor, infiniment paisibles au caractère sauvage de Saint-Brieuc au cap Fréhel.
 
J'écris des poèmes et des nouvelles sur la nature et la condition humaine. Je reçois de nombreux prix de poésie décernés par des Sociétés académiques et des Associations de poètes.

Dans les années 1990, alors que je vis en Loire-Atlantique, j'illustre, façon enluminure, des textes bucoliques sur les marais de Brière et sur les marais salants de Guérande. 

J'entreprends ensuite la création de jeux d'échecs en "terre du jardin" : terre argileuse compactée, séchée, peinte et vernie. 

Suivent les "Portes d'argile". J'utilise un mélange d'argile et de cellulose. Je façonne des cadres sur lesquels je pose une ou plusieurs portes ouvrant sur "un autre monde".

En 2015, je m'installe dans les Côtes-d'Armor, au cœur de la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc. Mon intérêt pour les oiseaux, depuis toujours, trouve sa place.
Comme une évidence naissent les "Oiseaux Électros" : sur une base d'argile cellulosique, j'incruste des objets de récupération, essentiellement des composants électroniques. La terre se couvre d'un amas chatoyant de métal et de plastique, échos aux espèces qui se raréfient ou disparaissent et à la terre gavée de nos rejets.